De la main de De Vinci

Publié le 10 mars 2020 - Coldwell Banker

De la main de De Vinci

A l'occasion des 500 ans de la mort du maître de la Renaissance, le Musée du Louvre à Paris présente, jusqu'au 24 février 2020, une exposition exceptionnelle. Entrée exclusivement sur réservation. 

L'année 2019, cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci en France, revêt une signification particulière pour le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures de Léonard ainsi que 22 dessins.

Le musée trouve en cette année de commémoration l'occasion de rassembler autour des cinq tableaux essentiels qu'il conserve, à savoir la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Joconde, le Saint Jean Baptiste et la Sainte Anne, la plus grande part possible des peintures de l'artiste, afin de les confronter à un large choix de dessins ainsi qu'à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures de l'environnement du maître.

Pour Vincent Dieulevin, l'objectif de cette exposition inédite est de 
« replacer la peinture au centre de l'œuvre et de la pensée de Léonard de Vinci. »

Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard permet de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu'il appelait « la science de la peinture », fut l'instrument de son art, dont l'ambition n'était rien moins que d'apporter la vie à ses tableaux.

Aboutissement de plus de dix années de travail, qui ont vu notamment l'examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d'entre eux, permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l'exposition clarifie également la biographie de Léonard en reprenant tous les documents d'archives. Elle dresse le portrait d'un homme et d'un artiste d'une extraordinaire liberté.

« Chez Léonard, l'œuvre d'art elle-même devient en quelque sorte comme un dessin, dans lequel il doit toujours y avoir cette liberté de parfaire les choses. La forme est toujours ouverte, en devenir. Il suffit de regarder le Saint Jérôme du Vatican. » précise Vincent Delieuvin, commisaire de l'exposition. 

L'une des innovations de cette exposition est, sans doute, d'avoir rapprocher des oeuvres célèbres du maître de la Renaissance, avec des captures infrarouges, afin d'en desceler les mystères, le travail du génie artistique. On y découvre ainsi que l'artiste s'est repris à plusieurs fois pour réaliser le bras de la Joconde. La capture infrarouge met en lumière différents contours. 

L'exposition accueil également plus de 90 dessins de la main de Leonard de Vinci, dont le célèbre « Homme de Vitruve ». On y découvre des esquisses préparatoires à des oeuvres célèbres, mais aussi, des pages entières, griffonnées, avec des dessins d'engins et de machines tout droit sortis de l'esprit du maître. Tout le travail, perfectionniste, de de Vinci transpire dans ces dessins. Une série d'entre eux est consacrée au travail sur des drapés, par dizaines, comme s'il cherchait la perfection, entre le tissu, l'ombre, la lumière, et la forme sur laquelle il est posé. C'est sans doute ce perfectionnisme qui laissera toujours un amer sentiment d'inachevé. Déjà au 16e siècle, Vasari a laissé de de Vinci, l'image de celui qui ne finissait pas ses oeuvres, comme la célèbre fresque attendue au Palazzo Vecchio de Florence. Tout comme la Joconde, portrait commencé en 1503, qu'il emmena en France avec lui pour le terminer, ce qu'il ne fit jamais, avant sa mort en 1519. 

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