Il y a 160 ans, Nice devenait française
Publié le 3 septembre 2020 - Coldwell Banker
Ancienne capitale antique de la Viguerie au moyen-âge, l’histoire de la ville de Nice raconte l’évolution des influences de la région depuis l’Empire Romain. La Très Fidèle célèbre cette année les 160 ans de son rattachement à la France. En un siècle et demi, la ville passe de la 35e à la 5e place des villes de France en nombre d’habitants, signe de son attractivité. Villas, hôtels, restaurants, théâtres, musées, casinos ont fait de Nice l’une des destinations incontournables du monde, la capitale de la Côte d’Azur.
Place forte à l’ouest de la Ligurie, province romaine située entre le fleuve du Var et de la Magra, la ville fait partie du Royaume d’Italie au 9e siècle avant d’être attachée à la République de Gène. A la suite de la guerre de l’Union d’Aix gagnée par les pro-angevins (Marseille, Arles, Antibes …) face aux pro-carlistes (Aix, Toulon, Nice …), la ville choisi la protection du Comté de Savoie jusqu’en 1388. Le comté de Nice est alors fondé en 1526. De cette histoire et des influences Italienne, Française et Savoyardes, la ville en a gardé un héritage, à la fois patrimonial et culturel.
Entre chateaux, palais et villas
La présence de nombreux notables puissants au cours de son histoire a doté la ville d’un patrimoine résidentiel incontournable. Le Château de Bellet, construit au 16e siècle sur une colline entourant la ville, la villa de Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice, construite à Cimiez au 17e, le Palais Lascaris, résidence des comtes de Peille depuis le 18e, ou encore le célèbre Palais Massena.
Mais c’est, sans nul doute, la promenade des anglais qui est devenu le symbole de la ville pour le monde entier. Cette grande avenue longe le bord de mer de la baie des anges. Au début du 19e siècle, il ne s’agit alors que d’un sentier longeant la mer. C’est en 1844 que des travaux d’infrastructure importants débutent, pour se terminer en 1856. Elle prendra alors le nom de Lungomare degli Inglesi (promenade des Anglais).
Nice a toujours été un haut lieu du tourisme méditerranéen. De nombreux établissements témoignent aujourd’hui l’héritage de la Belle Epoque. L’ancien hôtel Regina, construit en 1896 a d’ailleurs accueilli la Reine Victoria a été transformés en appartements privés en 1930. Le West-End (anciennement hôtel de Rome) est le plus ancien construit sur la Promenade des Anglais. Il a été rejoint quelques années plus tard par le Westminster, puis le Negresco, de style extérieur Neo-Louis XVI, puis le Palais de la Méditerranée et l’Atlantic (aujourd’hui Boscolo Exedra Nice).
Nice est la capitale économique de la Côte d’Azur. Elle possède aujourd’hui la seconde capacité hôtelière française après Paris.
Entre mer et montagne
Avec le sentier du littoral, qui s’étend du port de Nice jusqu'au Cap de Nice, ce sont les fonds marins, riches en biodiversité, qui s’offrent aux adeptes de plongée. La Promenade des Anglais donnent également accès à de nombreuses plages publiques et 15 plages privées, de quoi profiter de la beauté de la Méditerranée. Plusieurs opérateurs proposent également des balades à vélo le long de la côte ou en montagne à quelques kilomètres du centre ville.
Entre antiquité et modernité
Par le nombre de ses musées et par la richesse de ses collections, Nice offre à ses visiteurs un ensemble exceptionnel au travers d’un parcours muséal universel. le Palais Lascaris en est l’un des emblèmes avec ses collections consacrées à l'art et la musique des 17e et 18e siècles. Ou encore les arènes, l’amphithéâtre et les thermes publics (3e siècle après J.-C.) qui nous témoignent des origines de Cemenelum, ville créée par Augustes. Avec son musée d’Art Moderne, le musée Chagall, ou le musée Matisse, la ville montre également son ouverture à l’art contemporain et moderne.